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Enceintes François H.

Play it again, Sam!

03-01-2020 à 08:30:53
2018 s'est terminée et certains albums restent un peu plus dans les mémoires et dans le cœur que d'autres, pour des raisons très subjectives sans doute, personnelles évidemment. Mais bon, s'il ne fallait vraiment retenir que ceux-là ce seraient:

Swamp Dogg, "Love, Loss And Auto-Tune". Un album totalement atypique et courageux pour un vieux bonhomme joliment indigne, avec une ambiance qui contredit totalement son âge.

Macy Gray, "Ruby": la grande Macy est revenue avec sa voix cassée et une inspiration enfin reconstruite.

Blood Orange, "Negro Swan": un album inspiré par le sort des Noirs afro-américains, mais dont le message n'est jamais brouillé par une forme expressive et moderne.

Jamila Woods, "Heavn": un peu l'équivalent féminin de Blood Orange, avec en plus une dose délibérément féminine.

China Moses, "Nightingales": la classe d'une lady de la soul, solide techniquement sur ses vocaux.

Joyann Parker, "Hard To Love": premier album d'une chanteuse au souffle blues-soul, dynamique et percutant.

Dilly Dally, "Heaven": rien que pour le plaisir d'écouter une sorte de renaissance du lyrisme à la Smashing Pumkins.

Sun June, "Years": un court album, mais très sensible, empreint de la mélancolie de ceux qui ont su aimer les beaux jours du passé, pour mieux apprécier ceux du présent.

MC Solaar, "Géopoétique": un rap... très loin du rap que l'on entend souvent. La filiation avec Gainsbourg transparaît toujours, avec cette conscience sociale en plus.

Robert Kimbrough, "My Frog": bref album de blues, mais au style aérien marqué (voix comme guitare).

Billy Gibbons, "The Big Bad Blues": rien que parce qu'on y croyait plus, à cette renaissance du grand Gibbons façon ZZ Top.

Seasick Steve, "All You Can Cook": le vieux qui n'en finissait plus de rester jeune. Un blues rural et nostalgique.
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03-01-2020 à 08:35:00
2019: une année de plus et des pépites sonores qui restent plus que d'autres, sans que ce soient forcément les "meilleures".

Mourning [A] BLKstar, "Reckoning: une sorte de soul électro engagée et fluide qui rend hommage avec talent aux influences musicales noires-américaines.

Malford Milligan, "Life Will Humble You": plus près de toi ô mon Dieu, par le gospel évidemment. Inspiré et presque mystique, forcément.

Bob Mould, "Sunshine Rock": le vieux soldat du rock bruyant sait encore sortir ses griffes, sans rancœur (d'où le titre de l'album), mais avec énergie.


Sunn O))), "Life Metal": du drone introspectif (pléonasme?) pour plonger dans les entrailles des basses. Tellurique.


Ikebe Shakedown, "Kings Left Behind": afro-beat forever, et puissance des sons cuivrés.


Orville Peck, "Pony": de la country version Brokeback Mountain, et un talent mélodiste certain pour ce vengeur masqué.

Christone "Kingfish" Ingram, "Kingfish": tout jeune mais blindé de talent pour la création, l'expression... et le maniement virtuose de la six-cordes!

Robert Kimbrough Sr, "I Been Fixed": du blues solide et qui vient du cœur et des tripes. Pas la quantité mais la qualité.

Awek, "Let's Party Down": les vétérans français du blues et du swing reviennent pour donner du plaisir, c'est déjà beaucoup!


...Et bonne année à toutes/tous!!!
06-01-2020 à 08:36:47
Merci à toi cette année encore pour toutes ces appréciations, critiques, compilations…




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https://www.horvat.fr/Enceintes_Francois_H/
08-01-2020 à 21:25:14
30-12-2020 à 10:17:58
Une année 2020 pas exactement comme les autres évidemment: un gros et interminable trou noir en matière de sorties, dont on sort à peine, avec logiquement moins d'albums. La musique est pourtant restée cette source de plaisir intime, dedans comme dehors, dans le salon comme près des vagues. Certains marquent peut-être plus que d'autres, restant dans les oreilles et dans les cœurs.

John Primer & Bob Corritore: "The Gypsy Woman Told Me", du blues à l'ancienne.

Chris Stapleton, loin de certains a priori sur les gens du cœur des plaines: "Starting Over", de l'americana et des émotions.

Yelle dans "L'Ere Du Verseau": une grâce dynamique et des textes intelligents jamais déconnectés du groove qui la fait bouger sur toutes les scènes mondiales.

Jessie Reyez, pour "Before Love Came To Kill Us": sans doute la plus belle découverte de l'année avec une colombiano-canadienne volcanique et talentueuse, capable de donner corps à sa musique comme très peu savent le faire en live (je recommande les "Official Live Performance").

... Et son alter ego féministe Fana Hues, dans un style toutefois différent.

Marc Miller dans "Circles": l'album déchirant et posthume d'un artiste plein de doutes et de sensibilité.

L7 avec "Scatter The Rats": le retour à 100% rageur des Californiennes, qui savent encore très bien montrer leurs délicieuses mauvaises manières.

Swamp Dogg ("Sorry You Couldn't Make It"), ou celui qui refuse toujours d'intégrer une case; vous pensez, un Noir qui fait talentueusement dans la country... sans en copier-coller le moins du monde les clichés.

Fantastic Negrito ("Have You Lost Your Mind Yet?"): l'énergie inventive d'une soul d'aujourd'hui qui remue les oreilles, le cerveau et les jambes.

Sonny Green ("Found! One Soul Singer"): l'énergie inventive d'une soul d'à peine hier qui remue les oreilles, le cerveau et les jambes.

James Blake enfin, avec son "Covers", beau et mélancolique, pour ne pas finir l'année qu'en fanfare justement!

... Reste plus à souhaiter que la prochaine année s'engage mieux que celle-ci, à tous points de vue; des meilleurs vœux s'imposent donc!!!
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