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Enceintes François H.

Les disks que je m'est tromper

20-11-2017 à 10:41:10
Il y a des inconnus qui gagnent à être connus, et puis il y a ces disques d'artistes bien installés qui passent complètement à côté (à mon avis)...

C'est le cas des désormais très médiatiques Queens of The Stone Age. Prenez un groupe de rock puissant et souvent original, capable dans le passé d'incendier son style pour le régénérer, y compris sur un album aussi décalé que "... Like Clockwork".

"Villains" est sorti: un véritable succès critique, assez largement vendu sur les médias. Mais bon, j'ai eu beau essayer plusieurs fois; je n'y arrive pas.
Des sons très incisifs et tranchants pris séparément, mais qui ne forment pas pour autant des morceaux dignes de la réputation de Josh Hommes: répétition vaine sur "The way you use to do" ou "Domesticated animals", bateau ivre mélodique et sans grâce sur "Feet don't fail me", mollesse générale sur "Villains of circumstance", "Hideaway" ou "Fortress", vaguement pop sur la forme, mais sans véritable colonne vertébrale.
"Un-reborn again" fait penser à une des compositions du copain de chez les Eagles Of Death Metal de Jesse Hugues... sauf qu'il sombre dans le n'importe quoi inventif à mi-parcours.
Seuls "The Evil has landed" et "Head like a haunted house" ont retrouvé un peu du muscle utile des meilleures heures du groupe, encore que le refrain du premier se traîne un peu.

En fin de compte le titre du deuxième pourrait hélas résumer le disque: des fantômes musicaux sans matière dans la maison des Queens.

Ceci dit pas d'inquiétude pour la survie financière du groupe, c'est l'avantage d'avoir su prendre des risques, mais ça c'était avant... Reste à espérer le retour de l'inspiration, un autre jour, ou à réécouter ce disque qui jouait plusieurs divisions au-dessus, "Songs For The Deaf".
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06-12-2017 à 10:29:37
Björk a sorti un "Utopia" souvent salué comme une forme de renaissance après une longue période glaciaire intérieure, suite à la fin douloureuse de son couple.

J'avoue que j'ai du mal; autant le précédent "Vulnicura" m'avait bien plu, grâce/à cause de cette douleur tourmentée, autant cet album-là me reste un peu en travers.
C'est une sorte de tableau de ce que Björk faisait il y a une quinzaine d'années, avec cet accent, ce phrasé et ces mélodies à fleur de peau, agrémentées de sonorités à la fois synthétiques et analogiques (flûte ici), voire naturelles. Et franchement ce retour à certaines origines m'est apparu plutôt du genre crispant, comme sur ce seul morceau "Courtship", très caricatural comme l'album tout entier, rempli jusqu'à la gueule des manies de l'Islandaise.
A propos de gueule, autant zapper aussi l'immonde (auto?) portrait de la pochette, mais c'est un détail finalement.

Ceux qui avaient du mal avec Björk n'ont aucune chance d'être séduits, et les autres... Ben c'est à vous de voir. Pas pour moi en tout cas.